lundi 7 février 2011

Une longue recherche pour vaincre les discriminations homosexuelles ! [Part.I]

Nous avons eu, élèves de communication visuelle, un atelier sur la conception d'affiches engagées, au premier semestre aux Beaux-Arts.
Nous avons trois mois pour réfléchir à la meilleure manière de soutenir un discours, un opinion, trois mois pour porter ce leitmotiv avec nous, trois mois pour nous faire comprendre.
Ayant choisi la lutte contre les discriminations homosexuelles, sujet qui me tient très à coeur, j'ai pu m'informer sur bon nombre de choses sur le sujet (je dis pas toutes car il y en a beaucoup), aussi bien l'histoire de cette homosexualité selon les époques, les années, les pays et les moeurs. Je me suis informé sur les évènements, tragédies, ou évolutions positives qui caractérisaient une bataille toujours d'actualité, une bataille pour la tolérance. Les dessins, croquis, notes ont été assez nombreux dans l'ensemble; je cherchais la façon, la phrase ou le visuel le plus efficace et le plus poignant pour donner à réfléchir. Comment évoquer les violences contre les personnes qui aiment des personnes du même sexe? Comment toucher? Comment arriver à élargir les esprits?


La solitude peut être quelque chose de très poignant, surtout quand elle n'est pas choisie, surtout si l'on vit dans l'incompréhension, de ne pas savoir pourquoi l'on fait des choix différents, et pourquoi les autres ne l'acceptent pas?
Les violences sur l'homosexualité peuvent aussi bien être la violence d'un être envers soi-même, ou la violence de quelqu'un d'autre envers quelqu'un qu'il ne comprend pas.
L'intolérance vient souvent de là... un manque d'ouverture d'esprit, une étroitesse, une peur de l'inconnu, beaucoup d'incompréhension, et donc peu d'acceptation.

On pense aujourd'hui que les choses évoluent, que les gens changent, que les habitudes se perdent et que les esprits s'élargissent, mais malgré cela, même si tout cela est vrai, de jeunes gens, ou des personnes qui ont plus de vie et d'expérience derrière eux, continuent à souffrir, ou pire, à mourir, à cause de l'intolérance des "autres".

C'est ce que j'ai ressenti en lisant l'histoire de Tyler Clementi, jeune étudiant américain qui s'est jeté en septembre dernier du pont Georges Washington, à cause de l'intolérance et de la fourberies de certains de ses "camarades", qui pensaient alors que ce serait amusant de pouvoir filmer à son insu les ébats qui pouvait avoir avec son petit ami.












Cet évènement qui m'a choqué, (un évènement parmi tant d'autre), m'a permis de trouver les mots pour exprimer mon désespoir et ma colère.

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